Au cœur de Sclessin, entité de la ville de Liège, se cache un château du patrimoine liégeois, héritage des comtes de Berlo, datant du 17e siècle ayant été restauré dans un but d’émancipation théâtrale et de sauvegarde patrimoniale. Actuellement, deux ASBL font revivre ce lieu historique : Le théâtre de l’Aléna et Le Centre Antoine Vitez.

Situé à seulement 500 mètres du Standard de Liège et à 10 minutes du centre-ville de la cité Ardente, le château n’a pas à rougir de sa localisation. Le théâtre bénéficie d’un parking privé mais aussi une couverture via plusieurs bus et bientôt le tram.

En 1995, le Théâtre de l’Aléna s’établi dans l’ancienne salle de bal du Château de Sclessin qui  compte un peu plus de 75 places (un balcon est prévu pour atteindre les 100 places) ainsi qu’une scène unique qui a su respecter son implantation d’origine. Les caves voutées ont été aménagées pour donner naissance à un foyer convivial à l’ambiance feutrée et hors du temps. Chaque année, près de 9000 spectateurs passent la porte du château pour s’octroyer un moment d’évasion. Le théâtre de l’Aléna a, d’ailleurs, permis la création de 70 spectacles dont certains ont été intégralement joués à guichet fermé. Des auteurs belges aux grands classiques, il y en a pour tous les goûts.
L’équipe artistique est composée de professionnels ayant développés des compétences spécifiques pour transmettre leur savoir-faire et insuffler leur passion.


Son école artistique, le Centre Antoine Vitez est fréquentée par environ 200 élèves de tous âges qui se réunissent par plaisir et par soif d’apprentissage et une même passion, que ce soit le théâtre, la danse ou encore le chant…
Le Théâtre de l’Aléna est considéré, à juste titre, comme le plus beau petit théâtre liégeois. Cette bâtisse tricentenaire constitue un lieu culturel unique à Liège.


UN CHATEAU, UN THEATRE


Le théâtre de l’Aléna propose, depuis 25 ans, des saisons éclectiques qui se veulent transmission d’histoire au travers de classiques et transmission d’idées en mouvements au travers des auteurs contemporains. Les outils du théâtre sont utilisés pour donner à regarder, voir, penser le monde d’hier et d’aujourd’hui autrement, sans pour autant tomber dans un institutionnel rébarbatif qui peut rebuter par ses formes, des personnes qui ne disposeraient pas du pré requis nécessaire.
« L’élitisme pour tous » disait Antoine Vitez et c’est bien de cela qu’il s’agit, donner le meilleur, donner les clés les plus utiles et les grilles de lectures du monde les plus riches à tous ceux qui passent les portes du lieu.
La jauge de la salle ne lui permettant pas d’atteindre plus largement ses objectifs, 80 places, cela permet, néanmoins, de toucher, certaines saisons, presque 9.000 personnes toujours dans un rapport « scène-salle » intime et convivial. Cet espace non théâtral, dès lors où on acceptait de le penser « autrement », se révélait un outil formidablement attractif qui rencontrait nos valeurs : cette proximité brise la distance, le mur entre le regardant et le regardé, l’agissant et le subissant. Le spectateur est immergé et, est donc au centre de ce qu’il vit avec le spectacle. Cette notion est apparue comme de plus en plus fondamentale dans une société où les contacts humains les plus simples se raréfient au profit d’une hyper communication détachée de l’émotion et du corps, du regard, de la voix : le numérique. Celui-ci, comme outil prodigieux, ne peut être qu’un outil et ne peut devenir notre seul mode de rapport aux autres, au monde. Le théâtre est un véhicule d’humanité fondamental.


UN CHATEAU, UNE ECOLE


Depuis 1995, des cours pour enfants, dès 4 ans jusqu’à ceux pour adultes, sans limite d’âge, (des cours dès 4 à 99 ans… ?) dans de très nombreuses disciplines artistiques, nous ont permis de rencontrer et de marquer durablement souvent ceux qui sont passés par nos ateliers.
Nous avons toujours pensé que donner ce qu’il y avait de meilleur ne pouvait qu’être payant, que de privilégier la qualité au détriment de la quantité ne pouvait qu’être bénéfique.
Evidement, cela ne rencontre pas les aspirations comptables et, depuis 25 ans, nous vivons sur le fil. Pourtant, presque dix mille personnes sont passées par nos murs prendre un peu de culture, prendre un moment suspendu dans leur vie pour s’occuper d’eux, de leur être et de leur paraître, d’écouter et apprendre à gérer leurs émotions, se souvenir de leurs envies, parfois de leurs rêves aussi.

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